La Bëte

Mariage entre la danse, le cirque (les échasses) et les études somatiques, la Bëte crée des ponts entre les arts et la santé. La Bëte est l’étude de l’origine de l’expression du corps humain, de l’embryon et du développement de l’enfant. La recherche chorégraphique de La Bëte prend appui sur l’éveil de la conscience corporelle. Les échasses agit en tant que « macroscope » des différents systèmes physiologiques.

Julie travaille avec un corps « disproportionné », autant dans l’espace qui l’entoure que dans l’espace qui l’habite. Les échasses amplifient l’expression corporelle et, ainsi, créent un mouvement subtil dans la forme, grandiose dans l’esprit.

Avec les échasses, le corps est sous une loupe où tous les petits déséquilibres physiques et émotionnels apparaissent à la surface. Émerge alors une partie intégrante de la personne par les schémas du développement physiologique. L’émotion dénudée du corps humain se révèle, le corps retourne en phase de développement. Que le mouvement soit fait au sol ou debout, le corps est transformé dans sa forme par un nouveau centre de gravité et un nouveau poids, modifiant ainsi la vitesse de mouvement et la force d’inertie dans l’espace. Le corps réapprend à être en mouvement et à s’exprimer à l’échelle cellulaire. L’intérêt est porté sur l’état de présence amplifié qu’impose les échasses. Grâce à elles, Julie découvre un nouveau corps dans l’oeuvre de La Bëte.